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PAINTINGS BY EMMY VERSCHOOR

VOOR EMMY

Voor Emmy

Zijn het pluimen of bladeren
die ontsnappen uit je binnenste hartkamer
of is het de gloed van de kleur van kloppend bloed
hunkerend naar de stilte van rimpelloos
Water?

Als haar handen vloeibaar worden
krijgt de piano vleugels op het doek
Een boom verbijt haar vergezicht
In de diepte luisteren wortels verrukt
naar de zachte braille van haar bestaan
Tuinen hangen van de wolken
omlaag, omhoog groeien vreemde bloemen
uit een ingebeelde notenbalk.

Guido Vermeulen
14 november 2011


Muziek bij de video: Claude Debussy

zondag 26 februari 2012

THE FINGERPRINTS OF A SECRET PASSAGE

De vingerafdrukken van een geheime doorgang
van Guido voor Philippe
Februari 2012


Oh mère
Je résiste à ce corps étrange qui soi-disant prétend d’être le mien

Son ombre n’est qu’un reflet banal
de la lune fondante sur le mur suivant

Sa main est terrible mais mouvante
comme une énorme araignée qui grimpe et me regarde sans fin ou but final

Elle me dit que je suis à la recherche
de la lumière sorcière
et que ce conte finira mal,
dans la terreur meurtrière
d’une porte fermée
à tout jamais comme dans un rêve étranglé

Ma réponse est claire et nette:
Je sombre dans la folie
par acte d’amour, pas par désespoir
car la peur n’a pas de soucis
ni les couleurs des pieuvres

L’herbe rouge ne quitte jamais mes pieds
je chante légèrement
sa main sanglante met le feu final à l’insecte de la lutte des classes dormante, blanchie comme la neige mais pas innocente

Et oui, c’est un baiser
qui va faire exploser TOUT
et les temples brûleront d’Athènes jusque Washington et la pisse acide coule déjà des bourses du monde entier

La douleur de la vengeance
est un plat froid et cruel
l’ange me dit avec un choc
dans le cri de la fenêtre
comme maladie virtuelle mais mortelle
l’ange ne sait plus rentrer dans notre maison

car le mensonge suprême
c’est qu’il n’y pas d’assassins
parmi nous

l’appel critique vient de la chambre du père défunt dont je me souviens la violence de ses mots arbitraires et sans doute je porterai les blessures puantes à peine reconnaissables jusqu’à ma propre mort, jusque dans ma propre tombe souriante

C’est la raison pour laquelle je sors à peine .... et j’aime sans équivoque les arbres mutilés du bois dormant


Prose poem in French that I have illustrated with 8 large painted envelopes
Linked with passages from the text, translated into English

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